Il est important d'être conscient que certains de ces changements pourraient bien avoir des conséquences involontaires sur la santé publique. Il est déjà bien établi que le nombre de pas que nous faisons quotidiennement (un paramètre objectif de la quantité de mouvement que nous faisons) était remarquablement plus faible au début de la pandémie qu'avant. Une étude portant sur l'activité physique dans le monde entier au cours des deux années qui ont suivi le début de la pandémie révèle également que nous bougeons encore moins aujourd'hui qu'avant l'arrivée du Covid-19 dans nos vies.
L'étude a porté sur plus de 1 million 250 000 participants de plus de 200 pays, qui ont enregistré leur nombre de pas quotidiennement entre 2019 et 2022. En 2019, le nombre minimal de pas par jour était de 5323. En février 2022, le nombre de pas enregistrés par les participants était plus faible sur tous les continents et nulle part le nombre de pas atteint n’était le minimum avant le début de la pandémie.
L'augmentation relative de l'activité physique reflète en partie les différences régionales concernant le moment des épidémies de Covid-19, les mesures gouvernementales visant à limiter la propagation du virus et l'accès aux vaccins.